Ma mère a refusé que quiconque écrive sur nos corps, et autres lettres de Palestine
poème de Hanine Amine, traduit de l’arabe (Palestine) par Lotfi Nia
Débris de Mustapha Benfodil, écrit en français et en arabe par l’auteur
peintures de Thomas Azuelos
Ma mère a refusé que quiconque écrive sur nos corps et c’est elle qui écrit : nom, prénom, père, mère, lieu et date de naissance. Pour que les corps ne se dispersent pas en Débris. Pour que l’humanité demeure.
Lorsque nous entendons ces deux poèmes pour la première fois, ils résonnent avec les périodes sombres de l’espèce humaine. Ils font leur chemin dans nos corps, comme un cri pour l’humanité, venu de Palestine par la voix de Hanine Amine et de Mustapha Benfodil.
Les peintures de Thomas Azuelos explorent ce chemin et ce cri, elles donnent à voir le corps, entre lambeaux et humanité magnifiée, entre horreur et jouissance.
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17 x 22 cm | broché | 24 pages | poèmes | août 2024 | 12 €
isbn : 978-2-494753-15-0
شظايا • باللغة الفرنسية – Débris • français
رفضت أمي أن يكتب على جسدنا أحد • باللغة العربية و الفرنسية
Ma mère a refusé que quiconque écrive sur nos corps • arabe et français
شظايا • باللغة العربية – Débris • français
© Le port a jauni / Farid Belayat, 2024
Lecture en français et en arabe, création musicale, enregistrement et mixage : Farid Belayat